jeudi 3 septembre 2009

la quête du Grâal, ou comment Lancelot m'a sauvé la vie !

Pour bien comprendre cette histoire, il faut déjà savoir que depuis que je suis au Japon, je n'ai pas encore pu retirer d'argent. Jusqu'à maintenant, je n'avais essayé que dans une seule banque et cela n'avait pas marché.

Le rôle du Grâal serait tenue ici par les soussous (que j'aimerai bien avoir dans la popoche) et celui de Lancelot par Taro ENJOJI (on l'applaudit très fort !).

Tout commence en ce milieu d'après midi, sur le chemin de Waseda. Je me rend comme d'habitude à la station de métro d'Ogikubo pour prendre la ligne Marunouchi. Une foi arrivée, je ne trouve pas ma carte de transport, je farfouille donc un moment dans mon sac à sa recherche. Ne la trouvant toujours pas, je me dis que soit je l'ai perdue, soit je l'ai oubliée à la maison, soit il y a trop de bordel dans mon sac pour que je la trouve (hypothèse la plus plausible et qui plus tard s'avéra être la bonne). Je décide donc de faire demi-tour pour pouvoir vider mon sac à la maison et la chercher de manière plus efficace, je n'allais tout de même pas répandre le contenu de mon sac par terre dans le métro. Sur le chemin du retour, j'aperçois des distrubuteurs d'argent que je n'avais pas encore remarqués, je décide donc d'essayer de retirer de l'argent à cet endroit. Un homme me laisse gentiment passer devant lui puis, après un court instant, m'aborde en anglais (un japonais qui parle anglais, hallelujah !!!) pour me demander si j'ai besoin d'aide, j'accepte donc avec joie qu'il me donne un coup de main. Bien sûr, ma carte ne fonctionne pas ici non plus. Commence alors un long périple en compagnie de mon nouveau chevalier servant, allias Taro. Périple qui nous mènera d'abord dans la première banque où j'étais allée et où, bien évidemment, ça ne fonctionne toujours pas. Taro appelle donc une employée qui fait des pieds et des mains pour se renseigner et trouver où je pourrais bien utiliser cette foutue carte bleue visa ! Nous restons donc un bon moment dans cette banque, entre temps j'apprends que Taro est marié à une polonaise et qu'il a un bébé (une fille). Je lui parle donc de mes origines polonaise et lui récite le proverbe en polonais que je connais, il me dit qu'il connait Louis de Funès, et nous nous présentons mutuellement. l'employée reviens me conseille d'essayer les banques se trouvant à la station de métro de Shinjuku.
Cependant, Taro me dit qu'il connaît d'autre banque dans le coin et qu'il va m'y accompagner. Nous avons donc comme ça essayé 5 ou 6 banques différentes, et chaque foi ce fut un échec. Finalement, pensant avoir fait toutes les banques du coin, nous revenons sur nos pas et je me dis que j'irais donc à Shinjuku pour voir si là bas je trouve enfin une banque où je puisse utiliser ma carte de crédit. Et, sur le chemin du retour, se présente une dernière banque, nous décidons donc d'essayer, encore une foi. Et... ça a marché, enfin ! Taro laisse éclater sa joie, il avait même l'air d'être encore plus heureux que moi ! Nous pouvons enfin nous en retourner, le coeur en paix. Il m'a avoué qu'il était prèt à me prêter de l'argent et même à m'héberger sous son toit jusqu'au 11 Septembre, le temps que les gens chez qui je vis reviennent. Les japonais sont vraiment adorables. Sur le chemin du retour, il m'a montré où il habite et m'a laissé ses coordonnées en me précisant que si j'avais encore besoin d'aide je n'aurais qu'à l'appeler, c'est pratique car il habite pas loin de chez moi, donc si je met le feu à mon appartement, je saurais où aller !

3 commentaires:

  1. Cool sympa. Et comment tu as fais sans tunes jusqu'à maintenant? Tu as jeuné?

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  2. Mais y'a des gens qui viennent spontanément t'aider quand tu retires de l'argent, c'est super stressant...

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  3. Oui les gens viennent t'aider, cay un peu le mal, sinon j'avais des ous que j'avais pris avant de partir (j'ai changé des euros en yen à l'aéroport de Lyon).

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