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mercredi 16 septembre 2009

Ma journée de Mardi

Je suis hélas toujours bloquée dans mon programme, ce qui m'es demandé va vraiment au delà de mes compétences actuelles. Mais je ne me décourage pas et consulte tous les tutoriels pertinents que je trouve sur le net. De plus, Ryota a dit qu'il allait demander à son professeur comment il pourrait m'aider, car le JUNG n'est pas son domaine.

Hier, Mardi donc, je suis sorti de la fac assez tôt, ce qui me laissait un peu de temps pour me promener. J'ai décidé de retourner dans le délicieux restaurant de sushis de Shibuya, ensuite, je me suis dis que si je finissais de manger pas trop tard, j'irai faire un tour à Shinjuku.
Arrivée à Shibuya, je n'ai aucun mal à retrouver le chemin vers le paradis gustatif, même si je n'ai pas pris la bonne sortie de la station. Je fais la queue devant le restaurant un moment, c'est un restaurant très fréquenté. Après une courte attente, la serveuse me propose un place au sushis bar, j'accepte avec joie, je vais ainsi pouvoir voir les cuisiniers en action !
Je commande le plus gros plateau de sushis, bien sûr. Je n'ai as mon propre petit plateau avec la sauce et le gingembre, je profite donc du départ de mon voisin de gauche pour rapprocher le sien de ma place, malheureusement, dès l'arrivée de nouveau clients, la serveuse le remet en place, argh ! Une foi ma commande arrivée, me voilà donc fort désemparée. En effet, je suis censée partager la sauce avec mon voisin de droite (enfin je cois), hors celui ci a posé le flacon hors de ma portée et je n'ose pas le lui demander. Je regarde donc de tous côtés, l'air hagard. Par chance, ma nouvelle voisine de gauche, voyant mon embarras, comprend l'origine de mon trouble et me propose de prendre leur sauce, sauvée ! Je la remercie et me sert copieusement, afin de ne pas avoir à lui en redemander.
Quelques instants plus tard, moi voisin de droite est remplacé par un autre. Ce dernier fini par m'aborder en anglais pour me demander d'où je viens. On discute donc un moment, je lui dis que je viens de France, je lui montre sur un schéma approximatif de quel coin, que je suis là pour 6 semaines et que j'étudie l'informatique à Waseda. De son côté, il me dit qu'il a déjà visiter la France (Avignon et Marseille entre autre) et qu'il travail dans l'électronique. Entre temps, on m'a apporté le dessert qui va avec mon assortiment. Un dessert tout à fait étrange, que j'ai longuement hésité avant de goûter. Plusieurs petit cubes de gelée transparente, baignant dans un peut de sauce, au goût presque familier mais cependant inidentifiable. Dégueulasse, comme l'aspect me l'avait fait présupposer. Heureusement, c'était un tout petit dessert. Une foi fini, je prend l'addition et paye, il est 19h30, les magasins fermant la plupart à 20h, il est trop tard pour aller à Shinjuku, je vais donc faire un tour ici.
Shibuya est un quartier très animé, et surtout très lumineux, je dirait même plus : ça brille de partout ! Je me ballade donc tranquillement pendant un petit moment, puis je décide de rentrer.
Sur le chemin qui me ramène au Tokyo Metro, j'aperçois un adorable petit chaton noir, l'ai un peu trop maladif pour être à quelqu'un. Je passe donc au moins une heure à l'appeler et à essayer de l'apprivoiser. A un moment, un vieil abruti à bien failli ruiner tout me effort en essayant de s'approcher de lui pour le caresser, j'ai penser alors très fort "Mais casse-toi connard ! Tu lui fais peur !". Fort heureusement, l'opportun n'avait pas mon assiduité et à finis par s'en aller. Moi je me faisais déjà des plans fabuleux, j'allais l'attraper, lui acheter à manger, l'emmener chez le véto, puis le ramener chez Thierry et Manako avec mille excuse et essayer le faire adopter par les fils de Thierry qui ont une maison, Oh ! Et puis non ! Je vais faire le nécessaire et le ramener en France avec moi ! Je vous rassure tout de suite, je n'ai pas pu l'attraper. Il s'est dirigé vers un endroit, je l'ai suivit et j'ai vu que quelqu'un y avait déposée des croquettes, au moins il est nourrit pensais-je. Pendant qu'il mangeait, j'ai continuer mon manège pour tenter de l'attraper délicatement, il me laissait l'approcher de très près, mais pas le toucher. Puis est arrivé un deuxième chaton, encore plut petit, tigré celui là. "Bon ben je sens que je vais ramener deux chats." Finalement, après avoir finis son repas, le noir a filé dans un coin où seul les chats peuvent aller, je n'ai pas pus le suivre, quant à l'autre, il n'était pas habitué à ma présence et ne me laisser pas m'approcher. Comme il commençait à se faire tard, j'ai lâché l'affaire et me suis dirigée vers le métro, non sans faire demi tour deux ou trois fois pour voir si le noir était revenu. Mais il a bien fallut que j'abandonne, et je m'en suis retournée, le coeur bien lourd à l'idée d'avoir du les laisser, orphelins, dans cette grande cité.

Entre parenthèse, tous les japonais de Shibuya parle depuis de "la touriste folle qui appelle les chats". Une nouvelle légende urbaine est née ! La nuit, elle hanterait le quartier de Shibuya, à la recherche de sa proie, courant éternellement après un chats qu'elle ne peut pas attraper. Lorsqu'un malheureux chat égaré et inconscient s'approche d'elle, elle se jette sur lui et l'emporte en riant d'un rire dément, jusque dans sa tanière, quelque part dans les tunnels du métro. Plus personne ne reverra jamais ce chat.

Bref, pas de photos, aujourd'hui, j'avais stupidement oublié mon appareil photo à l'appartement. J'ai quand même pris quelques photos des deux chatons avec mon téléphone portable, mais je n'ai pas les câbles pour les transférer sur l'ordinateur.

PS :
- Pour ceux qui ne seraient pas au courant, vous pouvez cliquer sur les photos pour les voir en grand.
- Pour ceux qui ne savent pas comment me laisser un commentaire, il suffit de cliquer sur "Louanges et critiques", en dessous de l'article, puis d'écrire dans le cadre approprié, et enfin de valider (n'oublier pas de signer votre commentaire si vous êtes en profil de type "Anonyme").

mercredi 9 septembre 2009

Mon programme en Java avance bien

Hier, j'ai bien avancé dans la conception de mon programme, eh oui, de temps en temps ça m'arrive quand même de travailler, faut pas croire ! Je suis quand même là pour ça.
Mais bon, le travail n'est pas ce qu'il y a de plus intéressant à raconter, avouons-le. Donc je vais plutôt vous raconter la fête d'hier soir. Mais aussi juste vous dire que j'aime bien travailler ici, car dès que j'ai une question ou un problème quand je programme, presque tout le monde se met à mon service ! Cette fête était en l'honneur de Yutaro car ce dernier par à la fin de la semaine pour aller passer un an en Nouvelle Zélande. Il va là bas pour apprendre l'anglais, ça risque d'être laborieux au début vu qu'il fait parti de ceux qui parlent le moins bien anglais dans le labo, je lui ai donc souhaité bonne chance. Pour commencer la fête, il a fallut que Ryota me demande gentiment si j'étais prête à commencer car je codais avec acharnement (Mais lâches ce PC ! LÂCHES-LE !). La soirée s'est déroulée au labo, nous avons tous donné 1 000 yens (environ 7,49 euros) chacun, pour l'achat des boissons et de la nourriture, soit alcool, thé glacé, pizza (de chez Pizza Hut) et diverses cochonneries.
Tout le monde a bien bu (surtout moi en fait). J'ai bu différente boissons alcolisées et pétillantes, dont je ne connais pas la composition exact (c'était bien sûr tout écris en japonais), je sais juste qu'il y en avait au citron, au litchi-citron et au coca-cola grâce aux dessins sur les canettes. Comme l'alcool aide les gens à perdre leurs inhibitions, ce soir là j'ai pu parler avec beaucoup plus de monde car ils osaient enfin s'exprimer en anglais ! Ce fut donc fort agréable de pouvoir ainsi converser et rire aisément avec mes camarades. Autre fait remarquable, d'habitude il n'y a guère de monde dans le laboratoire, bizarrement, ce soir là la population a plus que triplé ! Comme c'est étrange, vraiment...
J'ai quitté la soirée vers 23h30 car le dernier métro étant censé partir à minuit je voulais être sûre d'avoir ma correspondance, je n'avais pas vraiment envie de passer la nuit au labo, comme certains me l'avaient suggérer en plaisantant, pour prendre le premier métro à 5h du matin. Je vais au toilettes du de chassé, sors du bâtiment, fume une demie cigarette et me rend à la station donnant sur le campus. Et là, horreur et stupéfaction ! La station est fermée ! Je n'avais jamais fais attention à ce petite panneau indiquant que la fermeture est à 22h30. Ni une, ni deux, je m'en retourne vers le labo pour quémander de l'aide à mes collègues. Et là, double horreur et double stupéfaction, tout le monde est parti ! C'est donc bien leur voix que j'ai entendues pendant ma pause pipi, mais comment vais-je faire ! Peut être que finalement je vais vraiment devoir dormir sur place... Je retourne prendre l'ascenseur et, enfin, la chance me sourit, j'y trouve une jeune fille. L'alcool aidant, j'ose l'aborder, lui demande si elle parle anglais et lui explique mon problème. Elle me dit que c'est étrange que la station soit déjà fermée, mais qu'il y en a une autre (au nom imprononçable) un peu plus loin. Je lui dit que malheureusement je ne sais pas où se trouve cette station, je me dit que je vais essayer de trouver un taxi et me dirige avec elle vers une sortie du campus que je n'avais encore jamais emprunté. Là, la jeune fille me montre que la station de métro possède une deuxième entrée et celle-ci est encore ouverte ! Elle m'explique que l'entrée du campus ferme plus tôt mais que cette entrée là reste ouverte plus longtemps. Je la remercie. Sur le quai, je retrouve Ryota et lui raconte ma mésaventure, puis nous faisons une partie du chemin ensemble car nous prenons la même première ligne.
Arrivée à Ogikubo, il est presque minuit et j'ai faim. Dans le métro, je réveille un homme qui dormait profondément, si profondément que j'ai du le secouer un moment avant qu'il n'émerge, l'air ébahit. Je me suis permise de le réveiller car Ogikubo est le terminus de la ligne et il risquait fort de repartir dans l'autre sens, le pauvre. J'ai donc fait ma B-A!
Ma cantine, ainsi que pratiquement tous les restaurants de la rue, est bien évidemment fermée à cette heure tardive. Cependant, j'aperçois un jeune homme qui semble être là pour quelque chose, je ne sais pas quoi mais quelque chose, au vu de son habit et de son oreillette. Comme cet habit me fait penser à celui d'un serveur, je me dis que peut être il fait parti du personnel d'un restaurant alentour et qu'il pourra m'indiquer où me nourrir. Avec force de gestes (encore un qui parle pas anglais), je réussis à lui faire comprendre que je veux manger. Il se trouve qu'il ne faisait apparemment pas parti d'un restaurant, mais il m'a tout de même aidée. Il a d'abord demandé à un premier endroit où cela n'a pas été possible, puis dans un hôtel-restaurant où, cette foi, le service n'était pas terminé, mais il a filé si vite que je n'ai pas eu le temps de le remercier.
J'ai donc mangé de la bonne viande hachée en sauce avec du riz, et un verre de coca compris. J'ai même demandé des baguettes au garçon, car depuis que je suis ici je fais l'effort de ne pas me servir de couteau ou de fourchette (même si cette foi j'ai un peu triché en m'aidant du couteau pour couper la viande). En sortant, j'ai pu remercié mon chevalier servant de la soirée qui était toujours là (je me demande bien pourquoi).

Ce matin, tout petit tremblement de terre, tellement faible que pendant un instant je me suis demandée si je n'avais pas rêvée.
Aujourd'hui, j'ai étais seule dans le labo une grande parti de l'après-midi, les autres se reposant probablement après la soirée animée d'hier. J'ai donc discuté un instant avec le professeur Sugawara, il m'a parlé du tremblement de terre de ce matin, ce qui m'a confirmé que je n'avais pas rêvé.
Seul Ryota a fini par arrivé vers 15h, et c'est heureux car il était censé m'amener dans un bon restaurant de sushis. J'ai continué mon programme, il ne me reste plus qu'une dernière chose à faire et il sera terminé. Cependant, je ne suis pas sûre de pouvoir arriver à coder la dernière étape.
Nous quittons le laboratoire vers 17h30, direction sushiiiiis ! En sortant du métro, nous prenons une première sortie appelée Hachiko, Ryota m'explique qu'il s'agit d'un chien très intelligent et très connu au Japon. Son histoire raconte en gros qu'en partant à la guerre, son maître lui a dit de l'attendre. Hachiko a attendu jusqu'à sa mort, mais son maître n'est jamais revenu de la guerre...
Arrivé devant le restaurant, il n'est que 18h, mais il y a déjà la queue car il très populaire. Je propose d'inviter Ryota à manger pour le remercier de sa gentillesse depuis que je suis ici. Nous patientons donc dans la queue.
Une foi à l'intérieur, nous commandons un assortiment chacun, assortiment accompagné d'une petite salade, d'un genre de flan salé et d'une soupe misô. Tout ça arrosé d'un grand verre de thé vert brûlant. Nous discutons de choses et d'autres, il me parle de sa petite amie et je lui demande de me montrer une photo. Une foi notre assiette fini, on commande du rab' de sushis. Pour tout vous dire, aujourd'hui j'ai manger les meilleurs sushis qu'il m'ai été donné de goûter jusqu'à maintenant ! Vraiment plus que délicieux !
A la fin du repas, Ryota m'a fait le coup de vouloir payer sa part ! J'ai bien sûr refusé en lui rappelant que je l'avais invité pour le remercier et j'ai planqué l'addition. IL m'a alors dit en riant que pour d'aussi bon sushis il était près à faire n'importe quoi et qu'il allait m'aider encore plus dorénavant.
Après ça, il m'a fait faire un petit tour de Shibuya, pour digérer. Car nous avions tous les deux mangé plus que de raison ! Des magasins de vêtements, un immense magasin consacré en grande partie à l'électronique (jeux, pc, consoles, mp3 mais aussi jouets...), puis les rues toutes pleines de lumières et de magie et une impressionnante foule de gens. Je prends pas mal de photo, et explique à Ryota qu'en France, aucune ville n'est autant éclairée ni ne possède autant de bâtiments aussi haut qu'ici, et c'est pour cette raison que je prend autant de photo. Il me dit que pour lui c'est habituel mais qu'il me comprend car il a déjà vu beaucoup d'étrangers, je suppose donc que tout le monde doit faire de même. Il me montre aussi les deux principaux point de rencontre de Shibuya : la statue d'Hachiko et une autre statue mais je n'ai pas bien saisi le nom de cette dernière. Puis nous nous en retournons vers le métro et nous nous séparons. après quelque cafouillages sur la trajet, je rentre enfin à la maison, encore une excellente journée de passée. Ha oui et ce soir, en rentrant, j'ai vu un type déguiser en Stitch (de Lilo et Stitch) dans ma rue, j'ai pas cherché à comprendre...


Apparemment, les stands que j'ai vu Dimanche étaient bien là pour une fête, puisque Lundi et Mardi j'ai encore vu des préparatifs. Lundi, dans ma rue :

La fête de Lundi soir :





Ce matin (Mardi) encore des préparatifs dans ma rue :

La vitrine du délicieux restaurant de sushis :
Ce que j'ai mangé ce soir, huuum j'en ai encore l'eau à la bouche !

Le très grand magasin à Shibuya :

La statue du pauvre Hachiko :