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vendredi 11 septembre 2009

Remerciements

Je me rends compte que cet article aurait du être le tout premier, quel égocentrisme de ma part ! Mais, comme il n'est jamais trop tard pour bien faire, je me lance. Je voudrais donc remercier tous ceux qui m'ont permis d'obtenir ce stage génial et de faire ce merveilleux voyage, car je sais que la plupart des personnes concernées lisent ce blog.
Je remercie donc, dans l'ordre où ils sont intervenus :

-le type qui a inventé l'avion, sans qui je n'aurais pas pu prendre l'avion
-mes parents, sans qui je ne serais pas nées, mes grands-parents, sans qui mes parents ne seraient pas nés, les parents de mes grands-parents, sans qui... bref on a compris
-Ronan DAYOT, mon chat d'amour, qui m'a donné envie de rejoindre sa section IRIS
-Fabrice FORAY, professeur d'informatique et professeur rincipal, qui s'est démené pour que je sois acceptée en BTS cette année
-Michel HOCHMANN (dit tonton Michel) qui m'a mise en contact avec ses amis au Japon
-Odile DUSSUD, qui m'a accordé beaucoup de son temps et qui m'a dégoté ce stage
-Toshiharu SUGAWARA, qui a accepté de me prendre en stage à Waseda dans son laboratoire
-Masashi MIZUNO et sa charmante femme qui m'ont acceuillie (et nourrie) à mon arrivée
-et enfin, Thierry MARÉ, qui a eu l'extrême gentillesse de proposer de m'héberger gracieusement pendant ces 6 semaines, supprimant ainsi le dernier obstacle à mon départ.

Voilà, encore un grand merci à vous tous ! (Ça vous fera 20 euros.)

lundi 7 septembre 2009

Week end à Tokyo, part 2

Gromanche, on fait rien comme des gros manches !

Euh non pardon,

Dimanche,

On sonne encore à l'interphone (arrrrg mais laissez moi, laissez moiiiiiiii !). Je vais acheter ma pitance, je reviens et je geek. Je suis fatiguée par ma journée harassante d'hier et il fait trop chaud. Je sors donc un peu avant 18h, heure à laquelle il fait nuit donc moins chaud.
Je décide qu'aujourd'hui je vais partir à pieds et me balader au hasard des rues. Je commence donc à marcher, je prends des photos, visites deux boutiques assez chers et une boutique d'alimentation, toujours dans ma quête de la bouteille à bouchon rouge, c'est à dire la sauce soja pour mes sushis, malheureusement, des bouteilles à bouchons rouge y'en a pas qu'une !
Ma stratégie pour ne pas me perdre ? La même qu'hier je marche au hasard et quand je veux rentrer je me jette dans la première station de métro ou gare de la JR Line venue. Seulement ça commence à faire un bon moment que je marche et que je n'ai pas vu de station de métro. Je suis fatiguée, j'ai envie de rentrer et je suis perdue. Je trouve un plan, il est pourri et mon plan de Tokyo ne sert à rien vue que je ne sais absolument pas où je suis.
Je continue donc à marcher au hasard (mais pas dans le même sens). Oh tiens, un chat ! Je vais prendre cette rue ! (Quelle logique imparable !) Un autre chat ! Je vais prendre cette rue, minou, minou ! Le deuxième chat était en fait une gentille femelle qui s'est laissée caresser. Je me suis donc assise sur le trottoir à côté d'elle pour me reposer un instant en la caressant et en fixant mon plan de Tokyo dans l'attente de l'illumination, et aussi avec l'espoir qu'en me voyant ainsi quelqu'un s'arrête pour m'aider (échec).
Je me relève donc et reprends mon chemin, et là, oh mais c'est... mais oui c'est... là ! Sur ce lampadaire c'est... le nom de l'avenue où je suis ! Hourra ! Ou pas hourra vu que cette avenue ne figure pas sur mon plan, je me rabat sur google map que je peux utiliser avec mon téléphone portable, bien sûr il ne trouve pas. Je réessaye plus tard avec ce qui me parait être le nom du quartier, perdu ! Essais encore ! Je finis par déboucher sur une grande avenue, elle va bien y être celle là sur mon plan... et ben non ! Bon et google map c'est pas la peine, j'ai plus beaucoup de batterie. Je rentre donc dans un magasin et demande de l'aide, bien sûr personne ne parle l'anglais, mais je parviens à comprendre que je dois aller à droite puis regarder/tourner à droite.
Je reprends ma marche et je croise un bus sur lequel est écrit en lettres brillantes "Ogikubo sta." moment de désespoir intense ! C'est là que je veux aller ! Est ce que je lui cours après jusqu'au prochain arrêt ? Non mauvaise idée, je vais le perdre, mieux vaut suivre les indications qu'on m'a données. En route !

*mode dialogue on*

Oh tiens, on dirait un petit plan, peut être que je pourrais voir le métro dessus... Raaah ! Mais c'est quoi ce plan de merde ! *tronche de touriste paumée et déséspérée*
-Can I help you ?
-Oh ! Yes ! I want to go to the next subway sation.
-The subway is very far, you should take the bus, you have a bus stop under the railway, it's going to Ogikubo.
-Ogikubo ! It's were i want to go, thank you very much !

*mode dialogue off*

Cool, le bus salvateur n'est pas loin ! Arrivée sous les rails, je vois un truc qui brille et qui, ma foi, m'a tout l'air d'un arrêt de bus ! Je regarde sur le plan à côté pour vérifier mais n'y vois rien qui pourrait m'aider. Bon ça doit être là. J'attends un peu en lisant mon bouquin (pourri). Le bus arrive assez vite

"-You are going to Ogikubo ?
-Hmmm hmmm. (euh ça doit vouloir dire oui, en plus il y avais marqué "OgikuboSta." à l'avant).
-Can I use this card here ? (je lui montre ma carte de transport)
-Hmmm hmmm. ( = oui, salut je suis chauffeur de bus et je pige pas un mot d'anglais, alors le parler !)"

Et oui fort heureusement, la carte de transport rechargeable que m'a prêtée la femme de MIZUNO à mon arrivée fonctionne aussi dans les bus. Je lis jusqu'au terminus, descend achète des sushis à ma cantine puis une crêpe au chocolat au Jardin Gaulois. Je discute avec le serveur, il me dit qu'un portefeuille serait plus pratique pour transporter mes sous (je les transporte actuellement dans une pochette plastique pourrite et c'est galère). je lui dit que j'ai oublié mon portefeuille en France. Puis je rentre en savourant ma crêpe, ils n'en font que le week end.


J'ai vu plusieurs stands de ce type dans la rue aujourd'hui, est-ce que c'est une fête ou est-ce qu'il font ça tous les Dimanches ? Je ne sais pas :

Arrrrg,plein de bouchons rouges !!!

Genticha :

jeudi 3 septembre 2009

la quête du Grâal, ou comment Lancelot m'a sauvé la vie !

Pour bien comprendre cette histoire, il faut déjà savoir que depuis que je suis au Japon, je n'ai pas encore pu retirer d'argent. Jusqu'à maintenant, je n'avais essayé que dans une seule banque et cela n'avait pas marché.

Le rôle du Grâal serait tenue ici par les soussous (que j'aimerai bien avoir dans la popoche) et celui de Lancelot par Taro ENJOJI (on l'applaudit très fort !).

Tout commence en ce milieu d'après midi, sur le chemin de Waseda. Je me rend comme d'habitude à la station de métro d'Ogikubo pour prendre la ligne Marunouchi. Une foi arrivée, je ne trouve pas ma carte de transport, je farfouille donc un moment dans mon sac à sa recherche. Ne la trouvant toujours pas, je me dis que soit je l'ai perdue, soit je l'ai oubliée à la maison, soit il y a trop de bordel dans mon sac pour que je la trouve (hypothèse la plus plausible et qui plus tard s'avéra être la bonne). Je décide donc de faire demi-tour pour pouvoir vider mon sac à la maison et la chercher de manière plus efficace, je n'allais tout de même pas répandre le contenu de mon sac par terre dans le métro. Sur le chemin du retour, j'aperçois des distrubuteurs d'argent que je n'avais pas encore remarqués, je décide donc d'essayer de retirer de l'argent à cet endroit. Un homme me laisse gentiment passer devant lui puis, après un court instant, m'aborde en anglais (un japonais qui parle anglais, hallelujah !!!) pour me demander si j'ai besoin d'aide, j'accepte donc avec joie qu'il me donne un coup de main. Bien sûr, ma carte ne fonctionne pas ici non plus. Commence alors un long périple en compagnie de mon nouveau chevalier servant, allias Taro. Périple qui nous mènera d'abord dans la première banque où j'étais allée et où, bien évidemment, ça ne fonctionne toujours pas. Taro appelle donc une employée qui fait des pieds et des mains pour se renseigner et trouver où je pourrais bien utiliser cette foutue carte bleue visa ! Nous restons donc un bon moment dans cette banque, entre temps j'apprends que Taro est marié à une polonaise et qu'il a un bébé (une fille). Je lui parle donc de mes origines polonaise et lui récite le proverbe en polonais que je connais, il me dit qu'il connait Louis de Funès, et nous nous présentons mutuellement. l'employée reviens me conseille d'essayer les banques se trouvant à la station de métro de Shinjuku.
Cependant, Taro me dit qu'il connaît d'autre banque dans le coin et qu'il va m'y accompagner. Nous avons donc comme ça essayé 5 ou 6 banques différentes, et chaque foi ce fut un échec. Finalement, pensant avoir fait toutes les banques du coin, nous revenons sur nos pas et je me dis que j'irais donc à Shinjuku pour voir si là bas je trouve enfin une banque où je puisse utiliser ma carte de crédit. Et, sur le chemin du retour, se présente une dernière banque, nous décidons donc d'essayer, encore une foi. Et... ça a marché, enfin ! Taro laisse éclater sa joie, il avait même l'air d'être encore plus heureux que moi ! Nous pouvons enfin nous en retourner, le coeur en paix. Il m'a avoué qu'il était prèt à me prêter de l'argent et même à m'héberger sous son toit jusqu'au 11 Septembre, le temps que les gens chez qui je vis reviennent. Les japonais sont vraiment adorables. Sur le chemin du retour, il m'a montré où il habite et m'a laissé ses coordonnées en me précisant que si j'avais encore besoin d'aide je n'aurais qu'à l'appeler, c'est pratique car il habite pas loin de chez moi, donc si je met le feu à mon appartement, je saurais où aller !

mercredi 2 septembre 2009

Welcome to Japan !



Ça y est, je suis au Japon ! Je suis arrivée Samedi avec un temps radieux. Malheureusement, dès le lendemain j'ai eu droit à un typhon. Alors les typhons à Tokyo ce n'est pas très méchant mais c'est quand même embêtant car ils causent une très forte pluie et beaucoup de vent. Le petit parapluie de voyage tout minable que j'ai acheté à l'aéroport est loin d'être assez solide pour résister à ça ni assez grand pour me protéger efficacement. De plus cela crée des différences de température importantes, il fait très chaud quand il n'y en a pas, assez froid pendant et, dès que ça s'arrête, il fait de nouveau très chaud (même si la nuit est déjà tombée).

Le Japon est un pays vraiment différent de la France, à tous points de vue. Ici les magasins sont ouverts toute la semaine, même le Dimanche, et ferment à 20h. Les gens ne se bousculent pas dans le métro, ils s'écartent même pour laisser descendre, quitte à devoir sortir, et font la queue devant le quai aux heures de pointes au lieu de tous se ruer dans les wagons dès que le métro arrive, si c'est trop plein, on attend le suivant. Le jour de mon arrivée, un homme à gentiment porté ma valises dans les escaliers (sans que je ne demande rien) et une dame, voyant que j'étais perdue, est venue vers moi et m'a expliqué avec des gestes et juste le mot "next" que je devais prendre le train suivant. Les gens sont donc très polis, même la petite voix du métro vous remercie d'être à bord ! Lors de la fermeture des portes, au lieu d'un bruit horrible, il y a jolie petite musique enjouée. Mais le plus marquant dans le métro, et dans les trains, reste la propreté ! On pourrait presque manger par terre, il n'y a pas de mauvaises odeurs, ni même de tags ou de sièges déchirés, tout est propre et net (d'ailleurs je n'ai vu aucun tag en ville non plus). Dans certaines stations on entend parfois le chant d'un oiseau (enregistré bien sûr).

Ici, je loge chez un ami de mon oncle, un français, professeur de français à l'université et sa femme, une japonaise également professeur de français. Comme ils sont en Europe jusqu'au 11 Septembre, c'est un couple de leurs amis qui m'a accueillie. Le mari est également professeur de français, donc j'ai pus parler français avec lui, et avec sa femme j'ai parlé un peu de français, un peu d'anglais. Ils ont été vraiment charmants avec moi, même s'ils ont du attendre environ une heure pour que j'arrive de l'aéroport à la station où ils m'attendaient. Ils m'ont montrés le quartier autour de mon logement ainsi que les distributeurs d'argent et la grande surface la plus proche, ils m'ont même invitée à déjeuner !

Le Dimanche, j'ai dormi presque toute la journée, car j'étais très fatiguée à cause du décalage horaires (7h) et des 12h de vol effectués la veille durant lesquels je n'ai presque pas dormi.

Mon gâteau de bienvenue :


Lundi à donc été mon premier jour de stage, rendez-vous à 10h. Je me suis bien sûre perdue en allant à Waseda, j'ai donc mis presque 2h à m'y rendre au lieu d'une demie heure en temps normal, heureusement j'étais partie avec 1h30 d'avance en prévoyance. De plus, une foi arrivée à la bonne station de métro (qui heureusement est situé sur mon campus) il a fallut trouver le bon bâtiment. Rien de tout cela n'a été facile car les japonais pour la plupart ne parle pas du tout l'anglais. A chaque foi je leurs montrais donc la feuille avec les instructions qu'on m'avaient données et pour toute explications je devais me contenter de quelques gestes et de deux ou trois mot bafouillés en japglais (mélange de japonais et d'anglais). Une foi sur le campus, je me suis adressée à un homme qui m'a accompagnée jusqu'à mon bâtiment. Enfin ! J'étais arrivée ! J'ai donc fais la connaissance de mon maître de stage, le professeur SUGAWARA Toshiharu, et de quelques uns de ses étudiants. Je dois d'ailleurs réaliser un programme pour l'un d'entre eux (Yutaro), malheureusement il ne parle pas bien anglais du tout et notre interprète (Yoshiki), qui lui parle très bien l'anglais, ne comprenait pas très bien où il voulait en venir. Ce fut donc for compliqué de comprendre ce qu'on attendait de moi. Je me suis très vite lié d'amitié avec un troisième garçon (eh oui, c'est de l'informatique donc une seule fille dans le labo, et je ne l'ai vue qu'à la soirée) du nom de Ryota.
Le midi je suis allée à la cafétéria avec mes nouveaux collègues et notre professeur, Yoshiki m'a aidé à commander mon repas. Le soir j'ai eu le droit à un réception de bienvenue dans un restaurant typique dans le style de l'ancien Japon. Il y avait là, bien sûr, mes collègues, mais aussi notre professeur. Nous avons également fêtés trois anniversaires. Nous avons (beaucoup) mangé et bu, l'un d'entre nous (June) à même un peu trop bu (mais on peu lui trouver comme excuse que la boisson était à volonté). Après le restaurant, le professeur SUGAWARA et certains étudiants sont rentrés, pour ma part je suis allée dans un bar avec le reste de la troupe où nous avons (encore) bu et même mangé car, dans ce bar (et je ne sais pas si c'est quelque chose de commun au Japon), on offre la nourriture (beaucoup de nourriture) avec les boissons, j'ai donc énormément mangé ce soir là, mais bon il fallait bien que je goûte de tout ! La soirée s'est terminée vers minuit et, heureusement, Ryota m'a accompagnée sur une partie du trajet, je ne me suis donc pas perdue. Tout le monde a été très gentil avec moi, j'ai sans doute passé l'une des meilleures soirées de ma vie ! Tout du long je n'arrêtais pas de me répéter "C'est incroyable, je suis vraiment au Japon !", en plus ça fait comme si j'étais dans un mangas d'entendre tous ces gens parler japonais, ah et bien sûre, comme c'étais ma soirée de bienvenue, je n'ai absolument rien payé.

Mes collègues :






Aujourd'hui, je suis allée à l'université seulement vers 14h (soirée oblige), j'ai acheté de quoi manger dans le restaurant français qui se trouve sur le chemin et je ne me suis pas perdue, j'ai maintenant le pouvoir de maîtriser le métro de Tokyo !!! Ce qui est loin d'être évident car on parle ici de 20 lignes dont la plupart se séparent en deux à un moment ou à un autre. Heureusement, partout où je suis allée les noms des lignes et stations étaient aussi écris dans notre alphabet. J'ai également finis par saisir ce que l'on me demandait de coder, il ne me reste plus qu'a apprendre à me servir de l'outil requis (JUNG) que je ne connais pas du tout. D'après Ryota, l'un de mes collègues (Kensuke) connait bien cet outil, malheureusement il ne parle pas bien l'anglais.
J'ai aussi longuement parlé de la France à Ryota et Masa. Ils étaient d'ailleurs très intéressés et m'ont remercié de leur en avoir parlé. Je n'ai d'ailleurs jamais autant parlé de tout ma vie je crois bien.

Huuum ! Le bon mangé !


Le restaurant français près de chez moi :


Dans le bar, il y avait un écran tactile à partir du quel on pouvait voir le menu et commander, il y avait même des vidéos de publicités (en fin je crois, c'étais tout en japonais) :