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vendredi 25 septembre 2009

Silver Week

On m'a fait remarquer que je n'avais pas beaucoup travailler en début de semaine. Ceci est tout à fait normal car, du 20 au 23 Septembre, c'était la Silver Week, c'est à dire une semaine de "vacances" qui revient tout les 6 ans. Rassurez vous, je suis retournée à la fac depuis.

Hier soir, j'ai vu Serpent le serpent mangé, c'était trop cool. Il mange des bébés souris congelés qu'il met deux jours à digéré. C'est drôle parce qu'une foi qu'ils les a avalés, cela fait une bosse sur son corps.

Aujourd'hui, en sortant du labo, je suis allée faire un petit tour à Shinjuku, pour voir un magasin recommandé par mon guide de Tokyo. Je me suis orientée grâce à un plan du quartier. Cela m'a conduit dans un magasin très stressant, car assez exigu et plein de monde. J'ai vaguement vu qu'il semblait y avoir d'autres étages, mais je suis sortie en vitesse, trop de monde pour Sissile ! En plus, je n'étais même pas sûre que ce soit le bon magasin.
Je suis retombée sur le restaurant de sushis où j'avais déjà mangé, j'ai donc décidé d'y retourner. Apparemment, ils ne se souvenaient pas de moi. J'ai discuté un (très) bref instant avec un gros américain qui se trouvait là. Après un repas fort copieux, j'ai essayé de leur taxé un menu, sans succès. En partant, j'ai demandé de l'aide pour trouver mon magasin. Hélas, il s'est avéré que c'était bien celui où je m'était rendu. J'y suis donc retourné. J'ai fais tous les étages mais je l'ai trouvé très décevant par rapport à Kiddy Land (qui est aussi référencé comme incontournable dans mon guide). J'ai quand même acheté un bonnet sympathique pour la neige.

Sur le chemin du retour, je me suis encore essayé à l'UFO Catcher, après quelques tentatives, j'ai même réussis à dropper une peluche de chat ! *contente*


Tomate le cochon d'inde :


Serpent, en plein repas, miam !



Le cousin local du petit lapin rose du métro de Paris, je dirais qu'il s'agit d'un tanuki :

Shinjuku, un chouette bâtiment :



dimanche 20 septembre 2009

Déménagement

Samedi,

J'ai déménagé, Thierry s'est arrangé avec ses 3 fils, et j'habite désormais avec eux dans la maison de son ex-femme (Odile DUSSUD). Je dors dans la chambre de cette dernière car elle est absente. La cohabitation ne pose pas de problème... on se voit jamais ! Chacun reste dans sa chambre, moi itou, une vraie maison d'autistes ! Par contre les garçons, c'est vraiment bordéliques ! J'ai rencontré Paul, l'aîné (23ans) et vu Jean (21ans) en coup de vent. Thierry m'a gentiment aidé à m'installer.
J'habite maintenant à Meijiro, et, plus précisément, à Takada, dans une jolie petite maison, typiquement japonaise.
J'ai trouvé un bon restaurant de sushis pas loin, mais c'est un peu cher pour en faire une cantine. Enfin pas si cher que ça non plus, si on compare avec la France. La serveuse m'a donné un menu en cachette pour que je puisse le rapporter. En effet, si je rapporte assez de menus du Japon, je gagne un repas pour deux à Sushis Me, le seul restaurant de sushis de Valence ! Pour l'instant je n'avais réussi à grappiller que des prospectus, c'est la première foi que l'on accepte enfin de me donner un vrai menu.

Dimanche,

Pas revu les deux aînés, toujours pas rencontré Marc, le cadet (19ans). Je reste à la maison, il faut que je m'adapte à mon nouvel environnement. Il y a une petite fontaine pas loin de la chambre, elle fait un sacré boucan, je suis obligée de dormir avec des boules Quiès, heureusement, j'en avais apporté car Michel m'avais dit que Thierry ronflait très fort ! Et puis j'ai découvert qu'en fermant les fenêtres, cela atténuait un peu le bruit.
Le soir, j'ai décidé de faire un tour, pour voir si je trouvais une cantine. En partant j'ai croisé Marc, je me suis empressée de lui demander si je pouvais vois son serpent ! Car oui, Marc possède un serpent domestique. C'est vraiment génial comme animal, j'ai pus le prendre dans mes mains étou. Il s'appelle... ben Serpent, il a pas de nom le pauvre. Par contre il y a un cochon d'inde qui lui a un nom. Il s'appelle Tomate.

Ensuite je suis sortie et je suis partie dans la direction opposée à celle que je prends pour aller au bon restaurant, car Thierry m'avait dit qu'il y avait un restaurant de la même chaîne que mon ancienne cantine par là.
J'ai marché un bon moment, pas la moindre cantine potentielle à l'horizon ! Je commence à désespérer, puis j'ai faim !
Finalement au détour d'une ruelle... des photos de sushis ! Ça veut dire qu'ils font des sushis ici ! Après avoir galéré comme une grosse boubie que je suis pour ouvrir la porte, j'entre dans un tout petit restaurant, genre fréquenté uniquement par des habitués... climat un peu hostile je trouve, mais bon, sushis quoi ! En font télévisuel, un film ou une série avec des samouraïs. Même si je ne comprends rien, je me rends compte que c'est particulièrement ringard !
Au bout d'un moment, ma voisine me propose "something hot" en me tendant des makis, j'accepte. Tiens, c'est bizarre, c'est froid, aie, elle a du confondre hot et spicy. *croc* Et là, Sissile pense dans sa tête à elle : "Putaiiiiiiiiin !!! Ça arrrraaaaachhhe ! Bon surtout, ne pas montrer que je souffre, garder un contenance, faire genre je suis une barbare qui aime quand ça pique. Et surtout, dire que c'est bon. Sinon ils vont se foutrent de moi." Ensuite ma voisine me demande d'où je viens, je lui répond que je viens de France. Là, elle manque de s'étouffer, et me demande (en français) :
"Mais tu parle français alors !
-Oui."
Coïncidence extraordinaire, elle a vécut 5 ans en France ! Elle parle donc assez bien le français. Je discute avec elle, puis elle me sert d'interprète pour parler avec les autres clients et le cuisiniers. Maintenant, je trouve l'atmosphère très détendu, tout le monde est très gentil. L'une des cliente me dit même que j'ai une belle peau et que je suis kawaï (jolie) mais bon, ça je le savais déjà ! Je les aides à traduire une lettre écrite en anglais au cuisinier. Je traduis en français les mots que mon interprète ne comprend pas et elle les retraduit en japonais, simplissime quoi. On m'offre plusieurs fois du saké, il est drôlement bon. Bref, j'ai vraiment passé une excellente soirée ! Je compte bien retourner dans ce petit restaurant, même s'il est un peu loin. Nous nous sommes séparé (à regrets, je dois bien le dire) vers 22h, voilà qui clos le récit de ce qui fût l'un de mes meilleurs moment au Japon.

Lundi,

C'est parti pour la balade. Je vais d'abord voir un temple dont Thierry m'a parlé. Il n'est pas très loin de la maison et en plus il est facile à trouver. En chemin je croise des chats, mais aucun ne se laissent approcher (ils ont du entendre parler de ma légende). Le temple est vraiment magnifique, et quel calme ! Même les bruits de la ville sont étouffés. Un monsieur fait ses exercices de taïchi, c'est très gracieux, mais je n'ai pas osé le filmer. J'ai vraiment l'impression d'être dans un autre monde. J'ai adoré cette visite.

Ensuite, direction Ikebukuro, pour essayer de trouver des cartes postales, denrées très rare au Japon, je n'en ai pas vu une seule depuis que je suis ici.
J'ai fais les 16 étages d'un grand magasin appeler Tobu, pas trouvé de carte postale. Par contre, j'ai acheté des tabi (chaussettes traditionnelles) pour moi et ma mère.

Enfin, direction Shibuya, voir si mon chaton (oui maintenant c'est MON chaton) est toujours là. Il y est, mais impossible de l'attraper. Je décide d'aller manger. Mais d'abord, je vais au grand magasin d'informatique, faire du repérage car on m'a commandé des claviers japonais.
Le bons restaurant où je vais d'habitude n'accepte plus de clients pour la soirée. J'en cherche dons un autre et j'en trouve un qui m'a l'air sympathique, même si ce n'est pas un vrai restaurant de sushis.
Mal m'en a pris, pour la première foi de puis que je suis Japon, c'était dégueulasse ! Et pas qu'à moitié !

Écoeurée, je suis allée checker mon chaton avant de rentrer, maintenant je sais où il se planque ! Mais c'est un chantier, donc pas très accessible...

Mardi,

Aujourd'hui donc. Je suis retournée à Harajuku. J'ai acheté plein de cadeaux pour plein de gens. J'ai aussi acheté quelques petites choses pour moi.
Avant de repartir, j'ai mangé dans un restaurant, mais pas de sushis. J'ai commandé un Coca et de l'eau qui pique parce que ça faisait une éternité que j'en avais pas bus. J'ai aussi pris une pizza marguerita, elle ne payait pas de mine mais finalement elle était délicieuse.

Ce soir, j'ai pris mon courage à deux mains, et je suis monté pour demander à Marc comment faire marcher la machine à laver le linge. Comme il était occupé à jouer à un jeu de foot àlacon avec l'un de ses ami, j'ai du toquer trois fois, les hommes et le foot alors ! En plus, il ne sait pas non plus comment marche la machine et Paul et Jean ne sont pas là. Ounèd Sissile (attention, cette phrase contient du langage de geek). En plus, la présence d'un autre être humain ma contrainte à ne pas demander à câliner Serpent le serpent.

Chez Thierry et Manako :
-le salon, le coin de Sissile (le canapé se transforme en lit)


-le vestibule d'entrée























-le salon avec la table où l'on mange
-toujours le salon, avec l'orchidée que je leur ai offerte


















-le couloir qui donne sur les toilettes, le bureau, la salle de bain et la chambre





-le bureau




















-la salle de bain
-la salle de bain























-la salle de bain, séchoir et lave-linge

-le salon


















-la cuisine
-la cuisine (la porte que l'on voit donne sur le salon, côté table)

























Le petit restaurant où j'ai mangé Dimanche soir :





















Le temple, magnifique :




Et oui ! Vous ne rêvez pas ! Il s'agit bien là d'un baladeur qui lit des cassettes !
























En gros, grâce à ces chaussettes tu ne sera plus une grosse truie, sympa :



















Ma nouvelle banque, elle est toute pitite :


Ma pizza de Mardi soir :

vendredi 18 septembre 2009

Sex-shops

J'ai maigri ! Ça c'est pour tous ceux qui me disent que je fais que manger ! Je vous signale que, comme tout le monde, je fais deux repas par jour. En plus, je ne mange que du riz et du poisson cru, jamais de sauce ni de sucreries, c'est vrai que je parle beaucoup de ce que je mange, mais finalement je ne mange pas plus qu'un être humain normal !

Pour ce qui est du travail, le professeur Suguwara a conseillé à Ryota de me donner la solution du programme pour que je puisse l'étudier.

Hier, après la fac, je suis allée faire un petit tour à Shinjuku. C'est un quartier plutôt sympa, très animé et plein de lumière.
En me baladant, toujours au hasard, toujours avec la même stratégie pour ne pas me perdre (voir articles précédents, ça vous fera de la lecture), j'ai finis par déboucher... dans ce qu'il semblerait être la rue des sex-shops ! Contrairement à la France, il ne s'agit pas de magasins discrets au lourd rideaux noirs. Non, bien au contraire, des enseignes lumineuses, de grandes affiches, des employés qui font la pub dans la rue, plutôt surprenant.
Je me suis essayée au jeu de l'UFO catcher, ce jeu où il faut diriger une pince pour attraper un lot. Après trois tentatives infructueuse, je suis partie parce qu'un abruti était venu me regarder jouer entre temps, situation fort stressante pour moi, donc impossible de me concentrer assez pour avoir une petit chance d'attraper quoi que ce soit.
Ensuite, je suis tombée sur une petite animalerie. J'ai donc passé un grand moment à gagater devant les chatons et les chiots qui se trouvaient là. Je suis sortie avant que l'envie d'acheter toute la boutique ne devienne trop fort.
J'ai, pour finir, pris le chemin du retour, non sans m'arrêter au passage dans le restaurant de... ben oui de sushis, que j'avais repéré à l'allée.

Ça, ça n'était pas dans un sex shop :

Sex shop à Shinjuku :
Poupée gonflable powa :
Un pub avec un geek :
Le jeux d'UFO catcher que j'ai essayé (celui du milieu) et le connard qui m'a stressée (à gauche) :
L'animalerie à Shinjuku :



PS : Il paraît que je fais pas mal de fautes d'orthographe, je m'en excuse, mais j'avoue que je n'ai jamais le courage de me relire pour les corriger. Si ça vous amuse, vous pouvez toujours jouer les correcteurs, ça me fera encore plein de commentaires ! ;)

mercredi 16 septembre 2009

Ma journée de Mardi

Je suis hélas toujours bloquée dans mon programme, ce qui m'es demandé va vraiment au delà de mes compétences actuelles. Mais je ne me décourage pas et consulte tous les tutoriels pertinents que je trouve sur le net. De plus, Ryota a dit qu'il allait demander à son professeur comment il pourrait m'aider, car le JUNG n'est pas son domaine.

Hier, Mardi donc, je suis sorti de la fac assez tôt, ce qui me laissait un peu de temps pour me promener. J'ai décidé de retourner dans le délicieux restaurant de sushis de Shibuya, ensuite, je me suis dis que si je finissais de manger pas trop tard, j'irai faire un tour à Shinjuku.
Arrivée à Shibuya, je n'ai aucun mal à retrouver le chemin vers le paradis gustatif, même si je n'ai pas pris la bonne sortie de la station. Je fais la queue devant le restaurant un moment, c'est un restaurant très fréquenté. Après une courte attente, la serveuse me propose un place au sushis bar, j'accepte avec joie, je vais ainsi pouvoir voir les cuisiniers en action !
Je commande le plus gros plateau de sushis, bien sûr. Je n'ai as mon propre petit plateau avec la sauce et le gingembre, je profite donc du départ de mon voisin de gauche pour rapprocher le sien de ma place, malheureusement, dès l'arrivée de nouveau clients, la serveuse le remet en place, argh ! Une foi ma commande arrivée, me voilà donc fort désemparée. En effet, je suis censée partager la sauce avec mon voisin de droite (enfin je cois), hors celui ci a posé le flacon hors de ma portée et je n'ose pas le lui demander. Je regarde donc de tous côtés, l'air hagard. Par chance, ma nouvelle voisine de gauche, voyant mon embarras, comprend l'origine de mon trouble et me propose de prendre leur sauce, sauvée ! Je la remercie et me sert copieusement, afin de ne pas avoir à lui en redemander.
Quelques instants plus tard, moi voisin de droite est remplacé par un autre. Ce dernier fini par m'aborder en anglais pour me demander d'où je viens. On discute donc un moment, je lui dis que je viens de France, je lui montre sur un schéma approximatif de quel coin, que je suis là pour 6 semaines et que j'étudie l'informatique à Waseda. De son côté, il me dit qu'il a déjà visiter la France (Avignon et Marseille entre autre) et qu'il travail dans l'électronique. Entre temps, on m'a apporté le dessert qui va avec mon assortiment. Un dessert tout à fait étrange, que j'ai longuement hésité avant de goûter. Plusieurs petit cubes de gelée transparente, baignant dans un peut de sauce, au goût presque familier mais cependant inidentifiable. Dégueulasse, comme l'aspect me l'avait fait présupposer. Heureusement, c'était un tout petit dessert. Une foi fini, je prend l'addition et paye, il est 19h30, les magasins fermant la plupart à 20h, il est trop tard pour aller à Shinjuku, je vais donc faire un tour ici.
Shibuya est un quartier très animé, et surtout très lumineux, je dirait même plus : ça brille de partout ! Je me ballade donc tranquillement pendant un petit moment, puis je décide de rentrer.
Sur le chemin qui me ramène au Tokyo Metro, j'aperçois un adorable petit chaton noir, l'ai un peu trop maladif pour être à quelqu'un. Je passe donc au moins une heure à l'appeler et à essayer de l'apprivoiser. A un moment, un vieil abruti à bien failli ruiner tout me effort en essayant de s'approcher de lui pour le caresser, j'ai penser alors très fort "Mais casse-toi connard ! Tu lui fais peur !". Fort heureusement, l'opportun n'avait pas mon assiduité et à finis par s'en aller. Moi je me faisais déjà des plans fabuleux, j'allais l'attraper, lui acheter à manger, l'emmener chez le véto, puis le ramener chez Thierry et Manako avec mille excuse et essayer le faire adopter par les fils de Thierry qui ont une maison, Oh ! Et puis non ! Je vais faire le nécessaire et le ramener en France avec moi ! Je vous rassure tout de suite, je n'ai pas pu l'attraper. Il s'est dirigé vers un endroit, je l'ai suivit et j'ai vu que quelqu'un y avait déposée des croquettes, au moins il est nourrit pensais-je. Pendant qu'il mangeait, j'ai continuer mon manège pour tenter de l'attraper délicatement, il me laissait l'approcher de très près, mais pas le toucher. Puis est arrivé un deuxième chaton, encore plut petit, tigré celui là. "Bon ben je sens que je vais ramener deux chats." Finalement, après avoir finis son repas, le noir a filé dans un coin où seul les chats peuvent aller, je n'ai pas pus le suivre, quant à l'autre, il n'était pas habitué à ma présence et ne me laisser pas m'approcher. Comme il commençait à se faire tard, j'ai lâché l'affaire et me suis dirigée vers le métro, non sans faire demi tour deux ou trois fois pour voir si le noir était revenu. Mais il a bien fallut que j'abandonne, et je m'en suis retournée, le coeur bien lourd à l'idée d'avoir du les laisser, orphelins, dans cette grande cité.

Entre parenthèse, tous les japonais de Shibuya parle depuis de "la touriste folle qui appelle les chats". Une nouvelle légende urbaine est née ! La nuit, elle hanterait le quartier de Shibuya, à la recherche de sa proie, courant éternellement après un chats qu'elle ne peut pas attraper. Lorsqu'un malheureux chat égaré et inconscient s'approche d'elle, elle se jette sur lui et l'emporte en riant d'un rire dément, jusque dans sa tanière, quelque part dans les tunnels du métro. Plus personne ne reverra jamais ce chat.

Bref, pas de photos, aujourd'hui, j'avais stupidement oublié mon appareil photo à l'appartement. J'ai quand même pris quelques photos des deux chatons avec mon téléphone portable, mais je n'ai pas les câbles pour les transférer sur l'ordinateur.

PS :
- Pour ceux qui ne seraient pas au courant, vous pouvez cliquer sur les photos pour les voir en grand.
- Pour ceux qui ne savent pas comment me laisser un commentaire, il suffit de cliquer sur "Louanges et critiques", en dessous de l'article, puis d'écrire dans le cadre approprié, et enfin de valider (n'oublier pas de signer votre commentaire si vous êtes en profil de type "Anonyme").

mercredi 9 septembre 2009

Mon programme en Java avance bien

Hier, j'ai bien avancé dans la conception de mon programme, eh oui, de temps en temps ça m'arrive quand même de travailler, faut pas croire ! Je suis quand même là pour ça.
Mais bon, le travail n'est pas ce qu'il y a de plus intéressant à raconter, avouons-le. Donc je vais plutôt vous raconter la fête d'hier soir. Mais aussi juste vous dire que j'aime bien travailler ici, car dès que j'ai une question ou un problème quand je programme, presque tout le monde se met à mon service ! Cette fête était en l'honneur de Yutaro car ce dernier par à la fin de la semaine pour aller passer un an en Nouvelle Zélande. Il va là bas pour apprendre l'anglais, ça risque d'être laborieux au début vu qu'il fait parti de ceux qui parlent le moins bien anglais dans le labo, je lui ai donc souhaité bonne chance. Pour commencer la fête, il a fallut que Ryota me demande gentiment si j'étais prête à commencer car je codais avec acharnement (Mais lâches ce PC ! LÂCHES-LE !). La soirée s'est déroulée au labo, nous avons tous donné 1 000 yens (environ 7,49 euros) chacun, pour l'achat des boissons et de la nourriture, soit alcool, thé glacé, pizza (de chez Pizza Hut) et diverses cochonneries.
Tout le monde a bien bu (surtout moi en fait). J'ai bu différente boissons alcolisées et pétillantes, dont je ne connais pas la composition exact (c'était bien sûr tout écris en japonais), je sais juste qu'il y en avait au citron, au litchi-citron et au coca-cola grâce aux dessins sur les canettes. Comme l'alcool aide les gens à perdre leurs inhibitions, ce soir là j'ai pu parler avec beaucoup plus de monde car ils osaient enfin s'exprimer en anglais ! Ce fut donc fort agréable de pouvoir ainsi converser et rire aisément avec mes camarades. Autre fait remarquable, d'habitude il n'y a guère de monde dans le laboratoire, bizarrement, ce soir là la population a plus que triplé ! Comme c'est étrange, vraiment...
J'ai quitté la soirée vers 23h30 car le dernier métro étant censé partir à minuit je voulais être sûre d'avoir ma correspondance, je n'avais pas vraiment envie de passer la nuit au labo, comme certains me l'avaient suggérer en plaisantant, pour prendre le premier métro à 5h du matin. Je vais au toilettes du de chassé, sors du bâtiment, fume une demie cigarette et me rend à la station donnant sur le campus. Et là, horreur et stupéfaction ! La station est fermée ! Je n'avais jamais fais attention à ce petite panneau indiquant que la fermeture est à 22h30. Ni une, ni deux, je m'en retourne vers le labo pour quémander de l'aide à mes collègues. Et là, double horreur et double stupéfaction, tout le monde est parti ! C'est donc bien leur voix que j'ai entendues pendant ma pause pipi, mais comment vais-je faire ! Peut être que finalement je vais vraiment devoir dormir sur place... Je retourne prendre l'ascenseur et, enfin, la chance me sourit, j'y trouve une jeune fille. L'alcool aidant, j'ose l'aborder, lui demande si elle parle anglais et lui explique mon problème. Elle me dit que c'est étrange que la station soit déjà fermée, mais qu'il y en a une autre (au nom imprononçable) un peu plus loin. Je lui dit que malheureusement je ne sais pas où se trouve cette station, je me dit que je vais essayer de trouver un taxi et me dirige avec elle vers une sortie du campus que je n'avais encore jamais emprunté. Là, la jeune fille me montre que la station de métro possède une deuxième entrée et celle-ci est encore ouverte ! Elle m'explique que l'entrée du campus ferme plus tôt mais que cette entrée là reste ouverte plus longtemps. Je la remercie. Sur le quai, je retrouve Ryota et lui raconte ma mésaventure, puis nous faisons une partie du chemin ensemble car nous prenons la même première ligne.
Arrivée à Ogikubo, il est presque minuit et j'ai faim. Dans le métro, je réveille un homme qui dormait profondément, si profondément que j'ai du le secouer un moment avant qu'il n'émerge, l'air ébahit. Je me suis permise de le réveiller car Ogikubo est le terminus de la ligne et il risquait fort de repartir dans l'autre sens, le pauvre. J'ai donc fait ma B-A!
Ma cantine, ainsi que pratiquement tous les restaurants de la rue, est bien évidemment fermée à cette heure tardive. Cependant, j'aperçois un jeune homme qui semble être là pour quelque chose, je ne sais pas quoi mais quelque chose, au vu de son habit et de son oreillette. Comme cet habit me fait penser à celui d'un serveur, je me dis que peut être il fait parti du personnel d'un restaurant alentour et qu'il pourra m'indiquer où me nourrir. Avec force de gestes (encore un qui parle pas anglais), je réussis à lui faire comprendre que je veux manger. Il se trouve qu'il ne faisait apparemment pas parti d'un restaurant, mais il m'a tout de même aidée. Il a d'abord demandé à un premier endroit où cela n'a pas été possible, puis dans un hôtel-restaurant où, cette foi, le service n'était pas terminé, mais il a filé si vite que je n'ai pas eu le temps de le remercier.
J'ai donc mangé de la bonne viande hachée en sauce avec du riz, et un verre de coca compris. J'ai même demandé des baguettes au garçon, car depuis que je suis ici je fais l'effort de ne pas me servir de couteau ou de fourchette (même si cette foi j'ai un peu triché en m'aidant du couteau pour couper la viande). En sortant, j'ai pu remercié mon chevalier servant de la soirée qui était toujours là (je me demande bien pourquoi).

Ce matin, tout petit tremblement de terre, tellement faible que pendant un instant je me suis demandée si je n'avais pas rêvée.
Aujourd'hui, j'ai étais seule dans le labo une grande parti de l'après-midi, les autres se reposant probablement après la soirée animée d'hier. J'ai donc discuté un instant avec le professeur Sugawara, il m'a parlé du tremblement de terre de ce matin, ce qui m'a confirmé que je n'avais pas rêvé.
Seul Ryota a fini par arrivé vers 15h, et c'est heureux car il était censé m'amener dans un bon restaurant de sushis. J'ai continué mon programme, il ne me reste plus qu'une dernière chose à faire et il sera terminé. Cependant, je ne suis pas sûre de pouvoir arriver à coder la dernière étape.
Nous quittons le laboratoire vers 17h30, direction sushiiiiis ! En sortant du métro, nous prenons une première sortie appelée Hachiko, Ryota m'explique qu'il s'agit d'un chien très intelligent et très connu au Japon. Son histoire raconte en gros qu'en partant à la guerre, son maître lui a dit de l'attendre. Hachiko a attendu jusqu'à sa mort, mais son maître n'est jamais revenu de la guerre...
Arrivé devant le restaurant, il n'est que 18h, mais il y a déjà la queue car il très populaire. Je propose d'inviter Ryota à manger pour le remercier de sa gentillesse depuis que je suis ici. Nous patientons donc dans la queue.
Une foi à l'intérieur, nous commandons un assortiment chacun, assortiment accompagné d'une petite salade, d'un genre de flan salé et d'une soupe misô. Tout ça arrosé d'un grand verre de thé vert brûlant. Nous discutons de choses et d'autres, il me parle de sa petite amie et je lui demande de me montrer une photo. Une foi notre assiette fini, on commande du rab' de sushis. Pour tout vous dire, aujourd'hui j'ai manger les meilleurs sushis qu'il m'ai été donné de goûter jusqu'à maintenant ! Vraiment plus que délicieux !
A la fin du repas, Ryota m'a fait le coup de vouloir payer sa part ! J'ai bien sûr refusé en lui rappelant que je l'avais invité pour le remercier et j'ai planqué l'addition. IL m'a alors dit en riant que pour d'aussi bon sushis il était près à faire n'importe quoi et qu'il allait m'aider encore plus dorénavant.
Après ça, il m'a fait faire un petit tour de Shibuya, pour digérer. Car nous avions tous les deux mangé plus que de raison ! Des magasins de vêtements, un immense magasin consacré en grande partie à l'électronique (jeux, pc, consoles, mp3 mais aussi jouets...), puis les rues toutes pleines de lumières et de magie et une impressionnante foule de gens. Je prends pas mal de photo, et explique à Ryota qu'en France, aucune ville n'est autant éclairée ni ne possède autant de bâtiments aussi haut qu'ici, et c'est pour cette raison que je prend autant de photo. Il me dit que pour lui c'est habituel mais qu'il me comprend car il a déjà vu beaucoup d'étrangers, je suppose donc que tout le monde doit faire de même. Il me montre aussi les deux principaux point de rencontre de Shibuya : la statue d'Hachiko et une autre statue mais je n'ai pas bien saisi le nom de cette dernière. Puis nous nous en retournons vers le métro et nous nous séparons. après quelque cafouillages sur la trajet, je rentre enfin à la maison, encore une excellente journée de passée. Ha oui et ce soir, en rentrant, j'ai vu un type déguiser en Stitch (de Lilo et Stitch) dans ma rue, j'ai pas cherché à comprendre...


Apparemment, les stands que j'ai vu Dimanche étaient bien là pour une fête, puisque Lundi et Mardi j'ai encore vu des préparatifs. Lundi, dans ma rue :

La fête de Lundi soir :





Ce matin (Mardi) encore des préparatifs dans ma rue :

La vitrine du délicieux restaurant de sushis :
Ce que j'ai mangé ce soir, huuum j'en ai encore l'eau à la bouche !

Le très grand magasin à Shibuya :

La statue du pauvre Hachiko :

samedi 5 septembre 2009

Week end à Tokyo, part 1

Samedi,

Je me réveille, pas trop tôt, après tout c'est le week-end. En fait il serait plus exact de dire que j'ai été réveillée par des coups de sonnettes intempestifs ainsi que des coups répétés sur ma porte puis sur celle de mes voisins. Qui ? Pourquoi ? Ça je n'avais aucune envie de le savoir, en plus je ne parle pas japonais. Bref après cet épisode fort stressant pour une autiste comme moi, m'en vais aller chercher ma pitance (sushiiiiiis !) je vois qu'il y a une espèce de panneau de travaux en bas dans l'immeuble, le pourquoi du sonneur fou ? Vas savoir... Je reviens, je mange, on sonne de nouveau, mais à l'interphone cette foi, décidément c'est la journée !
Viens le moment de partir, je n'ai pas vraiment de projet précis, peut-être irais-je faire un tour dans le palais impérial... Ryota m'a conseillé trois lieux : le palais, la Tokyo Tower et le temple d'Asakusa, il m'a même imprimé des plans sur google map.
Ne sachant trop que faire, je me décide à me rendre à la Station appelée "Tokyo", je me dis que cela doit être le centre ville et qu'il y aura sûrement des boutiques pour faire un peu de shoping.
Perdu ! Je prends donc le métro à ma chère station d'Ogikubo, par chance il n'y a aucun changements jusqu'à Tokyo, je me plonge donc dans un (mauvais) bouquin, tout en surveillant les stations qui défilent. La station Tokyo se profile à l'horizon (ou pas, vue qu'on est sous terre), un sentiment d'excitation mêlé d'appréhension s'empare de moi. Et si finalement je restais bien à l'abri, confortablement assise dans mon wagon ? Cette pensée ne me traverse l'esprit qu'un instant, je me lève et je sors, le coeur battant dans ma hâte de découvrir la ville (et aussi parce que je flippe un peu quand même).
Tout d'abord, la station Tokyo c'est une succession d'immenses couloirs vides, on se croirait dans THX 11-38, c'est un peu oppressant, je suis les couloirs jusqu'à trouver une porte vers la surface. je débouche sur une grande avenue et commence ma marche, au hasard. Je me dirige vers des arbres et finis par me retrouvée en bordure d'immenses espaces verst de nombreuse personnes se prélassent. C'est agréables, il y a de l'ombre de nombreux oiseaux et on peut marcher pieds nus sur l'herbe coupée ras. J'aperçois l'un de ces immenses corbeaux qui pullulent ici. Attention, pas la petite corneille de merde de nos contrées, non, non, le bon gros corbac bien bien balèze avec un coassement à vous faire dresser les cheveux sur la tête. Souvent dans les films on rajoute des cris de corbeaux dans les endroits bien sinistres, ici il y en a partout ! La première foi que j'ai entendu l'un d'eux j'ai d'ailleurs sursauté.
Bref, je continu à errer au hasard, tout en prenant des tas de photos. Je finis par apercevoir la Tokyo Tower au loin, je décide de me diriger vers elle en pensant que si c'est comme la tour Eiffel à Paris, elle ne doit pas être loin du centre ville et il doit y avoir des tas de boutiques autour, je ferais donc d'une pierre deux coups (encore perdu, pas de boutiques autour). Chercher à rejoindre la Tokyo Tower m'a fait un peu le même effet que de courir après un arc en ciel, elle semblait toujours s'éloigner et rester inaccessible.
Je finis par l'atteindre, après une longue marche tantôt sur de grandes avenues, tantôt dans des quartiers résidentiels déserts à faire peur. En chemin, j'ai trouvé une cigale sur le dos, je l'ai ramassée, mitraillée (de photos hein, l'esprit du touriste est en mouaaaa!), puis je l'ai remise dans l'herbe, mais je pense qu'elle n'en avait plus pour longtemps. J'ai aussi trouvé une petite place toute jolie l'on avait le droit de fumer.
Me voilà enfin qui touche au but. Je prends quelques photos et je vois la queue des gens qui achètent des tickets d'entrée. Et , deux choses me reviennent en tête, la première c'est que je suis légèrement sujette au vertige, la seconde c'est que j'ai la phobie des ascenseurs. Donc, est-ce que j'achète un ticket ? Question existentielle s'il en est ! J'hésite, je prends des photos, je fais le tour du monument. Puis je me dis que ce genre de peur et l'exemple parfais de la peur stupide et qu'il ne peut strictement rien m'arriver, en plus c'est pas tous les jours que je suis à Tokyo boudiou ! Je prends donc mon ticket pour le premier observatoire (150m). Dans l'ascenseur aux paroies vitrées, j'évite toutefois de trop regarder le sol s'éloigner de nous à une vitesse un peu trop importante à mon goût (m'enfin, on va pas coucher non plus hein).
Arrivage au premier observatoire, prenage de photos, achetage de souvenir, prenage de la queue afin d'acheter un ticket pour le second observatoire, emmerdage dans la queue, lisage de bouquin (nul), tombage de la nuit (ici la nuit tombe très tôt en ce moment, vers 18h), prenage d'un autre ascenseur, photos, redescendage au premier observatoire, achetage d'un autre souvenir futile, regardage par une vitre au sol, photos, redescendage, regardage des boutiques-à-touristes de l'intérieurs, trouvage tout pourri, cherchage de l'aquarium : fermé, cassage de . En gros voilà quoi, pis les photos parlent d'elles mêmes (tiens des français, oh il parle comme moi !).
Ensuite, il a fallut retrouver mon ami ze subway, heureusement, lieu touristique = panneaux indicateurs + plans pour que tu trouve ton chemin ôh toi pauvre touriste égaré ! Et il faut savoir que les japonais aiment bien mètre les distances sur leurs panneaux, j'ai donc pus voir que la station d'Onarimon etait à 900m ! Oh rage, oh désespoir, oh que j'ai déjà beaucoup mal aux pieds ! Enfin bon c'est pas comme si j'avais le choix. Après avoir rajouté quelques mètres (j'aime avoir mal) pour trouver un point de vue sympa pour prendre la Tokyo Tower by night en photo (échec) oh mais je vais prendre ce sanctuaire shinto en photo, je me dirige donc vers le "Tokyo Metro" (en japonais dans le texte sissi ça se dit pareil). En chemin je passe devant un temple, photooooos ! J'ai aussi pris une vidéo car on entendait un chant de moines et que c'était très beau. Je finis par arriver à la station, je regarde sur mon plan pour voir je dois changer, et je m'en retourne vers mes pénates : Ogikubo me (re)voilà ! J'achète à manger dans un autre sushis shop que j'avais repéré, puis j'achète un autre truc dans ma cantine (parce que je croyais que dans le premier sushis shop ils m'avaient pas mis de sauce ces rats et que dans ma cantine ils en donnent toujours, mais en fait si sauf que je l'avais pas vue). J'avais très faim, très mal aux pieds, bref hâte de rentrer mais j'étais très satisfaite de ma journée !

La station de Tokyo, THX 11-38 je vous dis !



Mon amie la cigale mourante :

Ici, tu PEUX fumer mon ami :

Ici, le tris des déchets, tout le monde le fait, il y a partout des poubellesthèmes" dirons-nous :

Un fourgon pénitentiaire, wohaaaa ! (touriste) :

Oh tiens mais c'est... la tour Eiffel !
Ah ben non, en fait c'est la non moins fameuse (en fait si mais on ne va pas froisser l'orgueil nationale de nos amis les japonais) Tokyo Tower (inspired by LA Tour Eiffel, ça se voit non ?) :
Au pied de la Tokyo Tower, je ne sais pas ce que cela commémore :

Tokyo vue d'en haut :

Tokyo Tower by night :

Un petit sanctuaire shintô :

Au cas tu sois vraiment un blaireau, on te dis même à combien de mètre se situe le quai de ta station (bien sûr le mien c'est le plus loin) :

J'avais très faim ce soir là :
Ah et puis hier, j'ai acheté une bouteille d'eau en rentrant, j'ai aussi voulu acheter de la sauce pour les sushis mais j'ai pas trouver de bouteilles comme celles qu'il y a dans les restaurants, oui parce que la forme de la bouteille et la couleur rouge de son bouchon sont mes seuls point de repères...